- Quel était le brief ?
Inciter le public a faire des legs car ce levier n’est pas assez utilisé contrairement aux dons.
- Pas facile d'utiliser l'humour quand on sollicite pour les enfants malades. Pourquoi ce choix et comment y mettre la bonne dose ?
Parler du legs et des enfants malades n’est pas en effet chose facile, on aborde des sujets très sensibles. Il nous a semblé qu’oser une forme d’humour permettrait non seulement de se démarquer de tout ce qu’on voit habituellement, mais surtout de dédramatiser avec un discours positif. Les légateurs, qui sont souvent des personnes d’âge mûr, n’ont pas forcément envie qu’on évoque leur fin de vie. Et pour les enfants malades, la fondation a toujours souhaité mettre en avant le bonheur que procurent les rêves, plutôt que de verser dans un pathos racoleur.
Le film a été fait avec un petit budget.
- Pensez-vous que c'est votre rôle en tant que publicitaire de soutenir les associations ?
Nous pensons en effet que la communication a le pouvoir de changer les choses. La publicité est souvent décriée comme vecteur de la surconsommation. Mais elle peut aussi inciter à des comportements plus vertueux. En tant qu’agence, nous avons parfois l’opportunité de mettre nos idées au service de nobles causes. Et il est de notre responsabilité d’agir en donnant de notre temps, de notre énergie, de notre créativité. Nous l’avons fait pour l’Abbé Pierre, pour 30 Millions d’amis et bien sûr pour les Petits Princes. Cela galvanise les équipes de travailler sur ces sujets et nous le faisons d’autant plus volontiers que c’est aussi de belles rencontres humaines.
- Comment fait-on pour rassembler toutes ces "bonnes volontés" ?
Quand on a une bonne idée sur un sujet aussi impliquant on arrive à mobiliser nos partenaires. Dans ce cas de figure, la production Birth a relevé le défi alors que nous avions très peu de moyens. Nous avons confié le projet à un couple de jeunes réalisateurs ultra motivés : Emma+Elliot. Avant de travailler, ils sont allés sur place, rencontrer la fondatrice de l’association, pour mieux comprendre et ressentir l’esprit unique qui y règne. C’était le meilleur brief possible afin de trouver le ton juste : un humour tendre et pas sarcastique.
- Le film va être diffusé sur le web. Quelles sont les prochaines étapes ?
Une diffusion en télé est prévue par la suite dans un format 30 secondes ainsi que de la presse et de la radio. Nous commençons par le digital qui permet de cibler les donateurs et légateurs mais aussi de toucher les relais d’opinion pour diffuser la bonne parole.